Nature Environnement 17

Pays
France
Présentation
1400 espèces de chauves-souris ont déjà été décrites. En France métropolitaine, on dénombre 36 espèces différentes de chiroptères, toutes protégées par des conventions internationales et des lois nationales. Destruction, capture, dérangement intentionnel des colonies et dégradation de leurs gîtes sont par conséquent strictement interdits afin de préserver ces animaux qui jouent un rôle écologique essentiel en régulant naturellement les populations d’insectes et constituent également d’excellents indicateurs de la bonne santé des milieux naturels.
Espèce(s) emblématique(s)
Espèces
Noctule commune

Activities
Activités
Etudes scientifiques
Education


Learn more


En Charente-Maritime, une association locale de protection de l’environnement, Nature Environnement 17, développe depuis plusieurs années un programme d'étude visant à améliorer les connaissances sur l’écologie de la noctule commune (Nyctalus noctula, classée Vulnérable sur les Listes Rouges Nationale et Régionale) en s’appuyant notamment sur le suivi d’individus grâce à la pose de balises GPS.

Noctule commune équipée d'une balise GPS © NE17

Grâce au soutien de Palmyre Conservation, Nature Environnement 17 préserve l’espèce sur la Presqu’île d’Arvert et aux alentours en installant des gîtes artificiels : elle prévoir de poser une cinquantaine de gîtes sur l’ensemble de la presqu’île afin de faciliter l’ancrage et le suivi des noctules. 12 gîtes artificiels ont déjà été installés au zoo et quatre supplémentaires devraient suivre prochainement. Les autres sont implantés dans des zones boisées des communes alentours et sur des sites privés. Le programme prévoir des suivis réguliers aux différentes phases du cycle biologique des chauves-souris (printemps, été, automne) afin de vérifier l’état des gîtes et s’ils sont occupés.

A l’échelle nationale, les populations de chiroptères sont malheureusement en déclin et les pressions d’origine humaine se font de plus en plus nombreuses : dégradation de leur habitat, pollution lumineuse, utilisation de pesticides qui entraînent la disparition des insectes dont elles se nourrissent, dérangements qui génèrent du stress, travaux qui provoquent la disparition des gîtes, collisions ou barotraumatismes dus aux éoliennes, changement climatique, disparition des zones humides…

Ces petits mammifères méritent donc une mobilisation active, non seulement parce qu’elles constituent un maillon essentiel de la biodiversité mais aussi parce que leur conservation permet de protéger bien d’autres espèces vulnérables.